L’Expédition

Historique

Avant que des courses sécurisées ne soient organisées, les chiens de traîneaux ont été les compagnons indispensables de l’homme lors d’aventures extraordinaires dans le Grand Nord et en Antarctique.

La quête du Pôle Nord (1909)

Le 6 avril 1909, Robert Peary est le premier homme à atteindre le Pôle nord, battant ainsi son adversaire Frédéric Cook. Parti à la tête de 132 chiens, 15 traîneaux et 24 hommes, cet homme à l’autorité légendaire ne toucha au but qu’avec une équipe réduite de quatre hommes, 40 chiens et 8 traîneaux. Néanmoins, de nombreux doutes sont apparus sur la réalité de cet exploit. Il semble qu’il se serait approché à 97 kilomètres du Pôle ne l’aurait jamais réellement atteint. Il n’y avait parmi les
quatre hommes qui l’accompagnait alors aucun maîtrisant la navigation et capable de confirmer leurs positions réelles. Il n’en reste pas moins que cette aventure polaire reste un véritable exploit.
Depuis, un certain nombre d’explorateurs ont tenté parfois avec succès de rejoindre le pôle nord souvent avec des chiens de traîneaux parfois à ski et en solitaire comme le français Jean-Louis
Etienne.

Bataille pour le Pôle Sud (1911-1912)

Le Norvégien Roald Amundsen et l’Anglais Robert Scott entament une course vers le Pôle Sud au cours de l’année 1911. C’est le convoi d’Amundsen, emmené par des chiens, qui arrive le premier, le 16 décembre 1911. Scott, qui a commis l’erreur d’avoir préféré des poneys aux chiens, n’atteint quant à lui son but que le 18 janvier 1912 pour découvrir la tente d’Amundsen, qui lui a laissé un petit mot à l’intérieur. Ni lui, ni ses quatre compagnons ne reviendront vivants. On les retrouvera un an plus tard, morts de faim à 18 kilomètres d’un de leurs dépôts de nourriture.

Amundsen veillera à s’accompagner de compagnons qualifiés qui pourront confirmer l’exploit et en apporter des preuves tangibles.

Sauvetage de Nome (1925)

L’une des premières expéditions héroïques de chiens de traîneaux fut le sauvetage d’une petite ville du Nord-Ouest de l’Alaska, Nome. Durant l’hiver 1929, les habitants de Nome furent touchés par une grave maladie, la diphtérie.
Pour les sauver, une seule solution : vacciner toute la population le plus vite possible. Mais les avions de l’époque sont incapables de s’envoler, tant le blizzard et le froid sont intenses, pour apporter les doses de vaccins nécessaires.
20 mushers et 150 chiens se relaieront pour parcourir les 1000 kilomètres en moins de 6 jours pour amener le vaccin à temps. Léonhard Seppala fut celui qui parcouru la plus longue distance. Deux chiens sont restés dans les mémoires Togo et Balto ; ce dernier ayant même droit à une statue en plein coeur de Central Park.